La charge d’impôt de l’exercice comprend la charge d’impôt exigible et la charge d’impôt différé. Elle intègre le montant comptabilisé par les filiales françaises au titre de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), dans la mesure où le Groupe considère que cette dernière répond à la définition d’un impôt sur le résultat donnée par la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat ».
Les crédits d’impôt qui n’interviennent pas dans la détermination du résultat fiscal et qui sont toujours remboursés par l’État, lorsqu’ils n’ont pas été imputés sur l’impôt sur les sociétés, y compris le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) introduit en France par la 3e loi de finances rectificative pour 2012, sont comptabilisés en tant que subventions, en déduction des charges auxquelles ils se rapportent.
Les passifs d’impôts sur les résultats relatifs aux positions fiscales incertaines sont estimés en application de l’interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative aux traitements fiscaux ». Ils sont comptabilisés depuis le 1er septembre 2019 au sein des Dettes d’impôt (comptabilisés au sein des Provisions jusqu’au 31 août 2019). Un passif est reconnu lorsqu’un risque fiscal résultant de positions prises par le Groupe est considéré comme probable et évalué en appliquant la méthode qui reflète la meilleure estimation du montant que le Groupe s’attend à payer à l’administration fiscale (montant le plus probable ou moyenne pondérée des différents scénarios possibles).
Les impôts différés sont comptabilisés sur les différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale des actifs et des passifs en utilisant le taux d’impôt dont l’application est attendue sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la comptabilisation d’un impôt différé :
Les impôts relatifs aux éléments reconnus directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global sont comptabilisés respectivement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global et non dans le compte de résultat.
Les impôts différés actifs résiduels sur différences temporelles et reports déficitaires (après imputation des impôts différés passifs) ne sont constatés que si leur récupération a été jugée probable.
Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés s’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible, et que ces impôts différés concernent la même entité imposable et la même autorité fiscale.
(en millions d’euros) | 2019-2020 | 2018-2019 |
---|---|---|
(Charge)/Produit d’impôt exigible | (Charge)/Produit d’impôt exigible 2019-2020(185) |
(Charge)/Produit d’impôt exigible 2018-2019(257) |
Retenue à la source | Retenue à la source 2019-2020(1) |
Retenue à la source 2018-2019(8) |
(Charge)/Produit d’impôt différé | (Charge)/Produit d’impôt différé 2019-202088 |
(Charge)/Produit d’impôt différé 2018-2019(12) |
IMPÔT SUR LES RÉSULTATS | IMPÔT SUR LES RÉSULTATS 2019-2020 (98) | IMPÔT SUR LES RÉSULTATS 2018-2019 (277) |
Le produit d’impôt différé (charge d’impôt différé au cours de l’exercice 2018-2019) correspond aux impôts différés actifs reconnus dans les pays impactés par des pertes non récurrentes résultant des dépréciations d’actifs et coûts de restructuration comptabilisés sur l’exercice 2019-2020.