Par ailleurs, les statuts de la société Bellon SA comprennent une clause qui restreint la cession d’actions Bellon SA à des tiers non-actionnaires, en les soumettant à l’agrément préalable de son Conseil de Surveillance. La société Bellon SA est contrôlée à hauteur de 72,6% par Mme Pierre Bellon et ses quatre enfants. Ces derniers ont signé par ailleurs un accord en juin 2015 d’une durée de 50 ans empêchant les descendants directs de M. et Mme Pierre Bellon de disposer librement de leurs actions Bellon SA. L’unique actif de Bellon SA étant sa participation dans Sodexo, il est permis de déduire que Bellon SA n’a pas vocation à céder cette participation à des tiers.
Ces caractéristiques particulières induisent une liquidité très restreinte de la participation que Sofinsod détient dans la société Bellon SA. La méthode de valorisation retenue par la Direction (niveau 3 de la hiérarchie définie par IFRS 13) intègre cette illiquidité d’une part, ainsi que l’ensemble des caractéristiques du schéma de détention de cette participation, d’autre part. Cette méthode conduit à une décote sur l’ANR de Bellon SA estimée à 40% au 31 août 2022 (inchangée par rapport au 31 août 2021).
Au 31 août 2022, la juste valeur de la participation est évaluée à 541 millions d’euros et sa variation depuis l’ouverture a été comptabilisée en autres éléments non recyclables du résultat global (OCI). Sa juste valeur était de 481 millions d’euros au 31 août 2021.
Les politiques arrêtées par le Conseil d’Administration, la Présidente-Directrice Générale et le Directeur Financier Groupe, sont conçues pour éviter toute prise de position spéculative. En outre, selon ces politiques :
Au 31 août 2022, 96% des passifs étant à taux fixe, l’augmentation ou la diminution des taux d’intérêt n’aurait pas d’impact significatif sur le résultat avant impôt ou sur les capitaux propres.
Le Groupe étant présent dans 53 pays, l’ensemble des postes des états financiers est impacté par la conversion des devises et plus particulièrement la variation du dollar américain. Ces variations de change n’entraînent pas de risques d’exploitation, les recettes et les charges de chacune des filiales étant réalisées essentiellement dans la même devise.
Sodexo S.A. a recours à des instruments dérivés pour assurer la gestion des risques auxquels le Groupe est exposé du fait de la volatilité des taux de change.
IMPACT D’UNE APPRÉCIATION DE 10% DES TAUX DE CHANGE DES DEVISES PAR RAPPORT À L’EURO (en millions d’euros) |
AU 31 AOÛT 2022 | AU 31 AOÛT 2021 | ||||||
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IMPACT SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES | IMPACT SUR LE RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | IMPACT SUR LE RÉSULTAT AVANT IMPÔT | IMPACT SUR LES CAPITAUX PROPRES | IMPACT SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES | IMPACT SUR LE RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | IMPACT SUR LE RÉSULTAT AVANT IMPÔT | IMPACT SUR LES CAPITAUX PROPRES | |
Dollar américain | 839 | 46 | 31 | 316 | 619 | 20 | 7 | 220 |
Real brésilien | 105 | 17 | 13 | 78 | 82 | 12 | 6 | 64 |
Livre sterling | 203 | 13 | 15 | 81 | 189 | 8 | 11 | 74 |
Les caractéristiques des financements obligataires et bancaires utilisés par le Groupe au 31 août 2022 sont décrites en détail dans la note 12.4 de l’annexe aux comptes consolidés.
Au 31 août 2022, comme au 31 août 2021, plus de 98% de la dette consolidée du Groupe avait été empruntée sur les marchés de capitaux et le financement bancaire assurait moins de 2% des besoins du Groupe. Les échéances de remboursement des principales dettes s’échelonnent entre les exercices 2023 et 2031.
L’exposition au risque de crédit est limitée à la valeur comptable des actifs financiers.
La politique du Groupe est de gérer et répartir le risque de contrepartie. S’agissant des instruments dérivés, chaque transaction avec une banque doit s’appuyer sur une convention cadre de type convention AFB ou ISDA.
Le risque de contrepartie lié aux créances clients est non significatif. Compte tenu de la dispersion géographique et sectorielle du Groupe, il n’existe aucune concentration de risques portant sur les créances individuelles échues et non dépréciées. Compte tenu de la dégradation de l’environnement économique et commercial résultant de la crise sanitaire du Covid-19, le Groupe a renforcé ses outils de suivi du risque de crédit.