En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du groupe Sodexo ont été établis conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) telles que publiées par l’International Accounting Standard Board (IASB) et adoptées par l’Union européenne à la date de clôture de l’exercice. Les textes adoptés par l’Union européenne sont publiés au Journal officiel de l'Union européenne et peuvent être consultés sur EUR-Lex.
L’exercice comparatif est arrêté selon les mêmes principes.
Le Groupe n’applique pas les normes IFRS n’ayant pas encore été approuvées par l’Union européenne à la date de clôture de l’exercice. Compte tenu de la date de clôture de la société Sodexo S.A., les dates d’application des IFRS telles qu’approuvées par l’Union européenne ont été les mêmes que celles des IFRS publiées par l’IASB.
Les principes et méthodes comptables appliqués par le Groupe dans les comptes consolidés au 31 août 2024 sont identiques à ceux utilisés dans les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 août 2023.
Les textes d'application obligatoire au 1er septembre 2023 n'ont pas eu d'incidence significative sur les comptes consolidés, en particulier l'amendement à IAS 12 concernant l'application de l'exemption de reconnaissance des actifs et passifs d'impôt différé rattachés aux impôts sur le résultat découlant des règles de Pilier 2 d’après les estimations faites à date par le Groupe. Sur la base des travaux préliminaires effectués, le Groupe n’attend pas d’impact significatif de la réforme Pilier 2 sur ses comptes consolidés.
De plus, le Groupe n’a pas opté pour une application anticipée des textes dont l’application sera obligatoire pour le Groupe au 1er septembre 2024. Le Groupe n’anticipe pas d’incidence significative de l’application de ces textes sur ses comptes consolidés.
Par ailleurs, les amendements et les normes non encore applicables dont la date d’application définie par l’IASB est à compter du 1er janvier 2025 ou après, l’analyse des incidences de leur application sur les comptes consolidés est en cours, notamment celle de la norme IFRS 18 « Présentation des états financiers et informations à fournir » (entrant en vigueur à compter du 1er janvier 2027, sous réserve de son adoption par l’Union européenne).
Pour préparer les états financiers, des estimations et des hypothèses ont été faites par la Direction du Groupe et des filiales ; elles ont pu affecter les montants présentés au titre des éléments d’actif et de passif, les passifs éventuels à la date d’établissement des états financiers et les montants présentés au titre des produits et des charges de l’exercice.
Ces estimations et appréciations sont effectuées de façon continue sur la base de l’expérience passée ainsi que de divers autres facteurs jugés raisonnables au regard des circonstances actuelles et qui constituent le fondement des appréciations de la valeur comptable des éléments d’actif et de passif.
Les montants définitifs pourraient différer de ces estimations en fonction d’hypothèses ou de conditions différentes.
Les éléments significatifs faisant l’objet de telles estimations et hypothèses comprennent :
Dans le cadre de sa Stratégie Climat, le Groupe s’est fixé pour objectif de réduire significativement son impact environnemental à tous les niveaux de sa chaîne de valeur via notamment les actions suivantes :
Les nombreuses initiatives menées par Sodexo visent notamment à atteindre l’objectif d’une réduction de 34% des émissions de carbone du Groupe en 2025 (par rapport à l’année de référence 2017), objectif intégré dès 2017 à sa feuille de route en matière de responsabilité d’entreprise, Better Tomorrow 2025.
Les résultats de ces initiatives se traduisent par des progrès significatifs des indicateurs de performance extra-financière pour l’exercice 2024, avec notamment 73% d’électricité renouvelable (vs. 57,4% en 2023) sur les sites exploités en propre et une réduction du gaspillage alimentaire de 40,7% (vs. 37,6% en 2023).
Le Groupe a pris en compte les coûts estimés de mise en œuvre de ces actions dans les plans d’activité établis pour chacun des secteurs opérationnels utilisés pour l’élaboration de ses tests de dépréciation.
L’impact potentiel à long terme des risques et opportunités créés par le changement climatique sur les autres éléments constitutifs des plans d’activité – notamment l’incidence sur le coût des ventes et la marge des possibles perturbations de la chaîne d’approvisionnement du Groupe du fait de risques physiques après prise en compte de l’effet attendu des mesures d’atténuation de ces risques – est appréhendé via les analyses de sensibilité de la valeur d’utilité estimée pour les besoins des tests de dépréciation à la variation des hypothèses opérationnelles, dont les résultats sont présentés en note 6.4.