Document d'Enregistrement Universel - Exercice 2025

4. Informations consolidées

Pour l'exercice 2025, Sodexo enregistre une progression significative de ses indicateurs, en atteignant 97% d'électricité renouvelable et -47,6% de réduction des déchets alimentaires, reflétant la maturité accrue de ses dispositifs de suivi et de pilotage. Ces résultats témoignent à la fois de l'efficacité des actions engagées et de la robustesse du cadre méthodologique mis en place pour anticiper et atténuer les effets du changement climatique sur l'activité du Groupe et son écosystème.

L'impact potentiel à long terme des risques et opportunités liés au changement climatique sur les autres composantes des plans d'activité est également analysé. Il s'agit notamment de l’effet que pourraient avoir des perturbations de la chaîne d’approvisionnement du Groupe, causées par des risques physiques, sur le coût des ventes et sur la marge opérationnelle. Ces effets sont évalués après prise en compte des mesures d’atténuation mises en place pour en limiter l’impact.

Le plan de transition climatique de Sodexo est pleinement intégré au modèle stratégique et opérationnel du Groupe. Sodexo n'exploite pas d'installation industrielle, ni ne possède d'infrastructures physiques significatives, ce qui signifie que sa transition vers un modèle économique bas carbone ne repose pas sur des investissements importants. Notre approche de décarbonisation se concentre plutôt sur la transformation du coeur de notre proposition de valeur : la façon dont nous approvisionnons, concevons et fournissons nos produits alimentaires et services, ce qui nous permet de réduire significativement nos émissions sans investissements lourds.

Les dépenses opérationnelles (Opex) liées à notre plan de transition climatique sont principalement consacrées au développement et au renforcement des capacités internes et de l'expertise spécialisée.

Les incidences éventuelles du changement climatique sur les comptes du Groupe sont prises en compte dans le plan stratégique du Groupe et sa gestion des risques.

A date, le Groupe n'a pas identifié d'éléments significatifs liés au changement climatique qui conduiraient à réviser les valeurs d'immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie ou les durées d'utilité des immobilisations incorporelles et corporelles.

2.3 Bases d’évaluation

Les comptes consolidés sont établis selon la convention du coût historique, à l’exception :

  • des actifs identifiables acquis et passifs assumés, comptabilisés dans le cadre de regroupements d’entreprises, évalués à la juste valeur à la date d'acquisition (cf. note 3) ;
  • de certains actifs et passifs financiers, évalués à la juste valeur (cf. note 12) ;
  • des actifs de régimes à prestations définies (cf. note 5.1) ;
  • des paiements fondés sur des actions, évalués à la juste valeur (cf. note 5.2) ;
  • des droits d’utilisation et des dettes locatives (cf. note 7).

La notion de juste valeur s’entend comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché.

Conformément à la hiérarchie définie dans la norme IFRS 13 « Évaluation à la juste valeur », il existe trois niveaux de juste valeur :

  • niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques ; les valeurs mobilières de placement sont valorisées ainsi ;
  • niveau 2 : juste valeur évaluée par des modèles utilisant des données d’entrée qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir des données dérivées de prix) ; les instruments financiers dérivés négociés de gré à gré sont valorisés ainsi, sur la base de modèles communément utilisés pour évaluer ces instruments financiers ;
  • niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché ; cette catégorie concerne principalement les relations clientèles acquises lors de regroupements d’entreprises ainsi que les titres de participations non consolidées.